Conversation avec KI : David Hume, Emmanuel Kant, Abhinavagupta, Bharata Muni, Zeami Motokiyo, Gilles Deleuze et un prêtre brahmane sur l'art

Da série de conversations avec l'IA n'est pas éditée, c'est la machine (ChatGPT4.0) qui parle... Traduction de DDeepL

Invitation : Veuillez écrire une conversation entre David Hume, Emmanuel Kant, Abhinavagupta, Bharata Muni, Zeami Motokiyo, Gilles Deleuze et un prêtre brahmane. Commence par la question : Qu'est-ce que le goût ?

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Scène : un jardin serein avec une table ronde au centre. Les philosophes et le prêtre brahmane y sont assis, chacun représentant une époque et une culture différentes, mais la question intemporelle de l'esthétique les réunit.

⁃ Bharata Muni : Commençons par la question qui nous intéresse : qu'est-ce que le goût ? Selon ma compréhension, le 'rasa' est l'essence, le goût des émotions qu'une œuvre d'art suscite chez un public. C'est l'aboutissement des efforts de l'artiste et de l'expérience du public.
⁃ David Hume : Je suis d'accord avec cela, même si je le formulerais différemment. Pour moi, le goût est la capacité de juger ce qui est beau, agréable ou sublime dans l'art, non pas sur la base de considérations ou de principes, mais sur le sentiment immédiat d'approbation ou de rejet qu'il suscite. Il existe néanmoins une norme de goût que les critiques qualifiés peuvent atteindre.
⁃ Emmanuel Kant : Bien que j'apprécie ton point de vue, Hume, je crois que le goût est la capacité de juger un objet ou un mode de représentation par une satisfaction ou une insatisfaction totalement désintéressée. L'objet d'une telle satisfaction est appelé beau.
- Abhinavagupta : En me basant sur Bharata Muni, je dirais que le rasa n'est pas seulement le sentiment provoqué, mais une expérience transcendantale. Il s'agit d'une délicate interaction entre l'intention de l'artiste, l'œuvre d'art et l'expérience du spectateur. Ce lien fait que l'on 'goûte' le rasa, comme on savoure un goût.
⁃ Zeami Motokiyo : Dans le monde du théâtre nô, nous n'utilisons pas explicitement le terme "rasa", mais nous avons "yugen" - un sentiment profond et mystérieux de la beauté de l'univers. Il s'agit de quelque chose de subtil et de profond, qui provoque des émotions chez le public et qu'il peut apprécier, un peu comme lorsqu'on déguste un bon plat.
⁃ Gilles Deleuze : Le goût, tel que tu le décris, semble être une rencontre. Une rencontre entre l'œuvre d'art et le spectateur, entre le monde et ses sensations. Il s'agit du devenir, de la transformation et de la multiplicité des expériences. Il ne s'agit pas seulement de catégoriser le beau ou le sublime, mais des liens que l'art tisse avec son public.
⁃ Prêtre brahmane : Dans les Védas, le goût ou 'rasa' est également l'un des éléments qui représentent l'essence liquide de la vie et la relient aux sentiments et aux expériences. Dans la vie, comme dans l'art, nous apprécions différentes saveurs, qu'elles soient douces, acides ou amères. La danse cosmique de l'univers est un jeu de ces saveurs, et notre dharma consiste à les vivre dans leur intégralité.
⁃ David Hume : Il est fascinant de voir comment nos différentes cultures et philosophies s'accordent sur l'idée du goût comme expérience, comme rencontre. Que ce soit le rasa d'une pièce de théâtre, le yugen d'un spectacle de nô ou la beauté d'une peinture, nous essayons tous de saisir l'essence insaisissable de ce qui anime l'âme humaine.
⁃ Emmanuel Kant : En fait, c'est une preuve de l'universalité de l'expérience esthétique. Nos concepts et nos nuances peuvent différer, mais l'essence reste la même : le pouvoir de l'art de susciter, d'émouvoir et de nous faire 'goûter' des émotions et des expériences au-delà du quotidien.
⁃ Abhinavagupta : Et c'est dans cette expérience commune, par-delà les cultures et les époques, que réside la véritable essence du goût.

La conversation se poursuit, les deux philosophes et le prêtre pénétrant plus profondément dans les subtilités de l'esthétique, de l'art et de l'expérience humaine, trouvant un terrain d'entente au milieu de leurs perspectives différentes.

Suggestion : tu as raison : Poursuis la conversation et élargis-la aux lieux physiques de l'art, aux différentes maisons de l'art.

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⁃ Zeami Motokiyo : Lorsque nous parlons de l'essence du goût et de l'art, il est utile de mentionner que les espaces dans lesquels l'art est joué ou exposé jouent un rôle crucial dans l'expérience. Au Japon, la scène nô est minimaliste, ce qui permet au public de se concentrer sur les expressions et les mouvements subtils, ce qui renforce l'expérience du "yugen".
⁃ Bharata Muni : Dans l'Inde ancienne, le Natya Mandapa, la scène de théâtre, était un espace intime qui rapprochait le public des acteurs. L'architecture elle-même était symbolique et représentait l'univers, et la scène était un espace sacré où se déroulait la danse cosmique des sentiments.
⁃ David Hume : En Europe, surtout à la Renaissance, l'art trouvait sa place dans les grandes galeries et les théâtres. Ces espaces opulents ne se contentaient pas d'exposer l'art, ils étaient eux-mêmes des œuvres d'art. Ils augmentaient l'expérience et rendaient l'art à la fois accessible aux masses et symbole de prestige.
⁃ Emmanuel Kant : N'oublions pas l'importance des places publiques et des espaces ouverts en Europe, où des sculptures et des monuments étaient installés. Ces œuvres d'art, placées dans le décor de la nature ou au milieu de la vie urbaine animée, produisaient un effet différent sur le spectateur que celles placées dans des galeries fermées.
⁃ Gilles Deleuze : L'art moderne a encore repoussé ces limites. Aujourd'hui, les centres d'art ne sont pas seulement des espaces physiques, mais aussi des mondes conceptuels. Les installations dans des lieux inattendus, les formes d'art numérique qui sont vécues virtuellement et même l'art de la performance qui utilise la ville comme scène, défient et redéfinissent nos idées traditionnelles sur les maisons d'art.
⁃ Abhinavagupta : Les temples en Inde servaient également de lieux artistiques importants. Les sculptures, les danses et la musique exécutées dans ces espaces sacrés n'étaient pas seulement des divertissements, mais des offrandes au divin. Les murs de ces temples racontaient des histoires et l'art était vécu dans un état de dévotion accrue.
⁃ Prêtre brahmane : L'univers lui-même est la plus grande maison de l'art. Chaque lever de soleil, chaque clapotis d'eau, chaque bruissement de feuilles est une représentation de la nature. Les rituels sacrés, les chants et les yajnas (cérémonies d'offrandes) sont notre façon de participer à cette représentation cosmique.
⁃ Gilles Deleuze : C'est une perspective fascinante. D'une certaine manière, les installations artistiques modernes qui s'intègrent dans la nature ou l'environnement urbain sont un prolongement de cette idée - l'univers comme maison d'art. Elles brisent les frontières entre le spectateur et l'œuvre d'art, rendant l'expérience immersive et transformatrice.
⁃ David Hume : Qu'il s'agisse d'une grande galerie, d'un temple, d'une scène nô ou d'une place publique, il semble que l'essence de l'art reste inchangée. Ces maisons de l'art, sous leurs innombrables formes, servent de ponts qui nous relient à l'œuvre d'art et, à travers elle, aux aspects les plus profonds de notre humanité.
⁃ Emmanuel Kant : Tout à fait. L'espace physique ou conceptuel peut changer, mais l'expérience esthétique centrale, le "goût" dont nous avons parlé, reste universel. C'est la preuve de la force persistante de l'art et de sa capacité à transcender les frontières.

Les philosophes et le prêtre poursuivent leur discussion en explorant les nuances des différentes maisons d'art dans différentes cultures et époques et la manière dont elles façonnent et sont façonnées par l'art qu'elles abritent et le public qu'elles servent.

Invitation : Maintenant que nous voyons qu'ils sont d'accord sur de nombreux points, ils doivent s'engager dans une controverse et défendre des positions différentes.

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⁃ Bharata Muni : Bien que nous ayons trouvé un terrain d'entente dans la compréhension de la nature de l'art, je dois souligner que le but principal de l'art est de susciter certaines émotions ou "rasas". C'est un processus structuré et l'artiste doit suivre certaines directives pour y parvenir.
⁃ David Hume : Je ne suis pas d'accord avec toi, Bharata. Bien que certaines normes puissent guider l'art, il s'agit en fin de compte d'une expérience subjective. Ce qui suscite des émotions chez l'un n'en suscite pas chez l'autre. C'est pourquoi l'art ne peut pas être lié à des directives strictes ; il doit pouvoir évoluer et être interprété librement.
⁃ Emmanuel Kant : En m'inspirant de Hume, je pense que si l'art peut susciter des émotions, sa véritable valeur réside dans sa capacité à évoquer le "sublime" - un sentiment qui va au-delà des simples émotions et qui touche à l'infini et à l'incommensurable.
⁃ Zeami Motokiyo : Dans le théâtre nô, l'accent est mis sur le subtil et le profond. Il ne s'agit pas de susciter une large palette d'émotions, mais d'approfondir l'expérience d'une seule émotion, comme par exemple la beauté profonde de "Yugen". C'est une forme d'art disciplinée, et les écarts peuvent diluer son essence.
⁃ Abhinavagupta : Bien que je respecte l'approche structurée de Noh, je dois dire que l'expérience de "rasa" est à la fois structurée et transcendante. La discipline de l'artiste et la réceptivité du public se combinent pour créer une expérience unique qui va au-delà de simples consignes.
⁃ Gilles Deleuze : Toutes ces perspectives sont certes précieuses, mais semblent enracinées dans la tradition. L'art moderne remet justement en question ces idées. Il ne s'agit pas seulement de susciter l'émotion ou le sublime, mais aussi de déconstruire la réalité, de remettre en question les normes et de se réinventer en permanence. L'art est un rhizome qui ne cesse de croître et de se transformer, sans avoir une origine ou une fin fixe.
⁃ Brahman Priest : L'art, dans sa forme la plus authentique, est un reflet du divin. Qu'il suive des directives ou qu'il défie les normes, son but est de nous connecter à la danse cosmique de l'univers. Je crains toutefois qu'en nous réinventant constamment, nous ne perdions l'essence de cette connexion.
⁃ David Hume : C'est bien là l'essentiel, non ? Nous apprécions tous le pouvoir de l'art, mais nos points de vue sur son but et son exécution diffèrent. Pour les uns, il s'agit de s'en tenir à la tradition, pour les autres, de la défier.
⁃ Emmanuel Kant : Et c'est peut-être ce qui rend l'art si puissant - sa capacité à être à la fois intemporel et contemporain, à vibrer avec le passé tout en reflétant le présent.
⁃ Gilles Deleuze : Mais l'art ne devrait-il pas aussi nous pousser vers l'avenir ? Défier nos perceptions et nous pousser à remettre en question nos réalités ?
⁃ Zeami Motokiyo : Il est important de se remettre en question, mais aussi de préserver la tradition. C'est un équilibre délicat.

La conversation devient de plus en plus animée, chaque philosophe défendant avec passion son point de vue et soulignant la complexité de l'art et de son interprétation. Le jardin, autrefois calme, est maintenant rempli de l'énergie vibrante du débat et de la discussion.

⁃ Abhinavagupta : Tradition et innovation ne s'excluent pas mutuellement. Au contraire, la tradition sert souvent de fondement sur lequel l'innovation se construit. L'expérience de 'rasa' prend ses racines dans des directives anciennes, mais elle est également ouverte à l'interprétation et au développement.
⁃ Prêtre brahmane : Je respecte le caractère changeant de l'art, mais nous ne devons pas oublier que certaines traditions servent d'ancrage et nous relient au divin. Dans notre quête d'innovation, nous devons veiller à ne pas rompre ce lien sacré.
⁃ Gilles Deleuze : Mais l'essence du divin n'est-elle pas également fluide et en constante évolution ? En réinventant et en remettant constamment en question les normes, l'art reflète cette fluidité. Il reflète l'état permanent de la vie, qui est en devenir.
⁃ David Hume : Gilles, même si j'apprécie le dynamisme que tu attribues à l'art, il est important de reconnaître que tout ce qui remet en question les normes n'est pas forcément profond. La frontière est mince entre la véritable innovation et la simple nouveauté.
⁃ Emmanuel Kant : C'est vrai, Hume. Le sublime dans l'art ne consiste pas seulement à briser les frontières, mais à les dépasser. Il s'agit d'aborder des vérités universelles qui transcendent le temps et la culture.
⁃ Zeami Motokiyo : Dans le nô, nous accordons plus d'importance à la profondeur des émotions qu'à leur largeur. Le défi n'est pas de représenter une multitude d'émotions, mais de plonger profondément dans une émotion et de l'affiner jusqu'à sa forme la plus pure. Cette profondeur touche, je crois, à l'idée kantienne du sublime.
⁃ Bharata Muni : Et c'est là que les lignes directrices entrent en jeu. Elles servent de carte géographique qui permet à l'artiste de naviguer dans l'immense océan des émotions et de s'assurer que l'essentiel ne se perd pas dans l'immensité.
⁃ Gilles Deleuze : Les cartes sont certes utiles, mais elles peuvent aussi être limitatives. La véritable exploration a souvent lieu lorsque l'on s'aventure dans l'inconnu en dehors de la carte. C'est là que réside la véritable créativité.
⁃ Abhinavagupta : Gilles, le départ vers l'inconnu est important, mais le retour au connu l'est tout autant. C'est un processus cyclique - le connu devient la base de l'inconnu, et l'inconnu, une fois exploré, enrichit le connu.
⁃ Prêtre brahmane : C'est comme la danse éternelle de la création, de la préservation et de la destruction. Chaque phase est importante et l'une ne peut exister sans l'autre.
⁃ David Hume : La boucle est donc bouclée. Même si nos points de vue diffèrent sur le but et l'exécution de l'art, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il est cyclique - un équilibre entre tradition et innovation, le connu et l'inconnu.
⁃ Emmanuel Kant : En effet, et c'est précisément cet équilibre qui fait de l'art un reflet de la vie elle-même - il change constamment tout en étant enraciné dans des vérités intemporelles.

Après avoir sondé les profondeurs de leurs désaccords, les philosophes parviennent à nouveau à une vision commune. Le jardin qui résonnait de leurs débats passionnés resplendit désormais d'une nouvelle harmonie, reflétant la danse intemporelle de l'art et de la vie.

 

Invitation : les faire travailler ensemble et formuler une théorie esthétique commune, réfléchir à la possibilité de le faire

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⁃ Zeami Motokiyo : Compte tenu de nos origines et perspectives différentes, il peut sembler difficile de formuler une théorie esthétique commune. Toutefois, notre discussion a mis en évidence des points communs. Peut-être pourrions-nous commencer à mettre en évidence ces points communs.
⁃ Bharata Muni : L'expérience du spectateur ou du public est au cœur de nos discussions. Que ce soit le "rasa" dans un spectacle, le "sublime" dans une peinture ou le "yugen" dans le nô, l'essence est l'expérience émotionnelle et transcendantale provoquée chez le spectateur.
⁃ David Hume : C'est vrai, Bharata. Et bien que les expériences individuelles soient subjectives, il y a une universalité dans certaines réactions esthétiques. Mais cette universalité ne nie pas la valeur des interprétations individuelles.
⁃ Emmanuel Kant : Justement. L'universalité ne réside pas dans l'uniformité, mais dans la résonance. La véritable valeur de l'art réside dans sa capacité à transcender les cultures et les époques, à toucher des vérités universelles tout en laissant place à des interprétations individuelles.
⁃ Gilles Deleuze : Et cette résonance n'est pas statique. Elle est une interaction dynamique entre l'œuvre d'art, le spectateur et le contexte culturel et social plus large. L'art n'est pas seulement un reflet de la réalité, mais une force qui la façonne et la défie.
⁃ Abhinavagupta : Notre théorie esthétique commune pourrait donc s'articuler autour de l'idée de "résonance" - la relation dynamique et cyclique entre l'art, le spectateur et le contexte culturel. Cette résonance est à la fois émotionnelle et transcendantale, enracinée dans la tradition et en même temps ouverte à l'innovation.
⁃ Prêtre brahmane : Et comme la danse éternelle de l'univers, cette résonance est cyclique - le connu inspire l'exploration de l'inconnu, et l'inconnu, une fois exploré, enrichit le connu.
⁃ Zeami Motokiyo : Cette théorie est au cœur de nos discussions, mais est-il possible qu'une telle théorie rende compte de la grande diversité des formes artistiques et des contextes culturels ?
⁃ David Hume : C'est une préoccupation légitime, Zeami. La force de cette théorie réside toutefois dans sa flexibilité. En nous concentrant sur l'idée de 'résonance', nous créons un espace pour la coexistence et l'interaction de différentes formes d'art qui s'enrichissent mutuellement.
⁃ Emmanuel Kant : Bien que la théorie ne prescrive pas de norme fixe, elle offre un cadre. Elle est une lentille à travers laquelle nous pouvons apprécier et critiquer l'art afin d'en comprendre la valeur et l'impact.
⁃ Gilles Deleuze : Et comme toutes les théories, elle continuera à évoluer. Tout comme l'art se défie et se réinvente, notre compréhension de celui-ci grandira également. Cette théorie n'est pas une fin, mais un début.
⁃ Brahman Priest : Un début qui reconnaît le divin dans l'art, la danse cosmique de la création, la conservation et la destruction et la quête éternelle de compréhension et de connexion.
⁃ Abhinavagupta : Formuler une théorie esthétique commune pour nos différentes perspectives est certes un défi, mais pas impossible. Nos points de vue communs et l'idée de 'résonance' offrent une base sur laquelle nous pouvons construire, faire des recherches et évoluer.
Les philosophes ont eu des débats et des discussions et travaillent ensemble à l'élaboration d'une théorie qui, bien que basée sur des connaissances communes, est ouverte aux interprétations et aux développements. Le jardin, témoin de leur voyage intellectuel, témoigne de la force du dialogue et de la collaboration.

 

prompt : quels seraient les principaux textes classiques qui soutiendraient une telle approche ? List 12 with author, year and 3 phrase summary

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Certainement ! Voici 12 textes classiques qui pourraient soutenir une telle approche :
⁃ "Natyashastra" par Bharata Muni (c. 200 BCE - 200 CE)
- Cet ancien traité indien sur les arts de la scène aborde la théorie du 'rasa' ou essence émotionnelle évoquée dans une audience. Il fournit des lignes directrices aux artistes pour atteindre cette essence et explore la relation entre les interprètes et leur public. Ce texte est fondamental pour la compréhension de l'esthétique indienne.
⁃ "Critique du jugement" par Emmanuel Kant (1790)
- Kant se penche sur la nature des jugements esthétiques et téléologiques. Il introduit le concept de 'sublime' et discute de l'universalité des expériences esthétiques. Ce texte est essentiel pour la philosophie esthétique occidentale.
⁃ "De l'étalon du goût" par David Hume (1757)
- Hume explore la nature des jugements esthétiques et l'idée d'un standard universel de goût. Il affirme que si les préférences individuelles sont subjectives, certaines œuvres d'art peuvent être considérées comme universellement belles. L'essai est central pour les discussions sur le goût dans la philosophie occidentale.
⁃ "Dhvanyaloka" par Anandavardhana (c. 820 - 890 CE)
- Anandavardhana introduit le concept de 'dhvani' ou suggestion, arguant que l'essence de la poésie réside dans son pouvoir de suggestion. Ce texte développe encore la théorie du rasa, en mettant l'accent sur la résonance émotionnelle des œuvres littéraires. Il s'agit d'une pierre angulaire de la critique littéraire indienne.
⁃ "Fushikaden" par Zeami Motokiyo (c. 1400)
- Zeami, un maître du théâtre nô, discute de l'esthétique et des principes du nô. Il introduit le concept de 'yugen' - un sens profond et mystérieux de la beauté. Ce traité est fondamental pour comprendre l'esthétique du théâtre nô.
⁃ "Poétique" par Aristote (c. 335 BCE)
- Le traité d'Aristote sur le drame et la poésie aborde le concept de 'catharsis' - la purification ou la purgation des émotions. Il explore les éléments de la tragédie et la nature du plaisir esthétique. Le texte a exercé une influence sur la critique littéraire occidentale.
⁃ "Laocoön : An Essay on the Limits of Painting and Poetry" par Gotthold Ephraim Lessing (1766)
- Lessing oppose l'esthétique des arts visuels et de la littérature. Il affirme que chaque forme d'art a ses forces et ses limites uniques. L'essai est un texte clé dans les discussions sur les relations entre les différentes formes d'art.
⁃ "Abhinavabharati" par Abhinavagupta (c. 1000 CE)
- Commentaire sur le Natyashastra, Abhinavagupta s'enfonce plus profondément dans la théorie du rasa. Il met l'accent sur l'expérience transcendantale du rasa et sur l'union entre l'artiste, l'œuvre d'art et le public. Ce texte est essentiel pour comprendre les nuances de l'esthétique indienne.
⁃ "La République" par Platon (c. 380 BCE)
- Bien qu'il s'agisse principalement d'un ouvrage de philosophie politique, Platon aborde le rôle de l'art dans la société. Il critique l'art pour être une imitation de la réalité et explore ses implications morales. Le texte fournit des informations sur les premiers points de vue occidentaux sur l'art.
⁃ "La naissance de la tragédie" par Friedrich Nietzsche (1872)
⁃ Nietzsche oppose les éléments apolliniens et dionysiens dans l'art. Il discute du pouvoir de transformation de l'art et de son lien avec l'expérience humaine. Le texte offre une perspective unique sur la nature et le but de l'art.
⁃ "Rasa Tarangini" par Bhanudatta (c. 16ème siècle)
⁃ L'œuvre de Bhanudatta est un recueil de vers sanskrits qui célèbrent la théorie du rasa. Il offre des éclairages sur les différentes émotions ou 'rasas' et leurs expressions dans la littérature. Le texte est une exploration poétique de l'esthétique indienne.
⁃ "Aesthetica" par Alexander Baumgarten (1750)
⁃ L'œuvre de Baumgarten est considérée comme l'un des premiers traités modernes sur l'esthétique. Il explore la nature de la beauté, le rôle de la connaissance sensorielle, et la relation entre l'art et la morale. Le texte a jeté les bases des philosophies esthétiques ultérieures en Occident.
⁃ Ces textes, couvrant différentes cultures et époques, offrent une riche tapisserie d'idées qui peuvent soutenir la théorie esthétique collaborative discutée par les philosophes.

 

Prompt : et quels sont les textes clés du 20e siècle qui peuvent être mis en relation ?

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⁃ Certainement ! Voici des textes clés du 20e siècle qui peuvent être mis en relation avec la théorie esthétique collaborative :
⁃ "Art as Experience" par John Dewey (1934)
- Dewey affirme que l'art fait partie intégrante de l'expérience humaine et n'est pas seulement une question d'expression formelle. Il met l'accent sur le rôle communautaire et social de l'art, suggérant que l'art est un moyen de communication et un reflet des valeurs culturelles.
⁃ "Différence et répétition" par Gilles Deleuze (1968)
- Deleuze explore les concepts de différence, de répétition et d'identité. Il défie les notions traditionnelles de représentation dans l'art et la philosophie, en mettant l'accent sur le pouvoir de transformation de la différence.
⁃ "Le travail de l'art à l'ère de la reproduction mécanique" par Walter Benjamin (1936)
- Benjamin examine l'impact de la production de masse sur l'art. Il discute de l'"aura" des œuvres d'art et de la manière dont elle change lorsque l'art est reproduit, ce qui entraîne des changements dans les valeurs esthétiques et culturelles.
⁃ "The Structure of Aesthetic Response" par Victor Zuckerkandl (1970)
- Zuckerkandl se penche sur la nature de la réponse esthétique, en explorant la manière dont l'art communique et les qualités intrinsèques qui suscitent des réactions émotionnelles chez les observateurs.
⁃ "La poétique de l'espace" par Gaston Bachelard (1958)
- Bachelard examine les réponses émotionnelles suscitées par différents types d'espaces, des nooks intimes aux vastes étendues. Il met en relation ces expériences spatiales avec l'art et la littérature, explorant l'interaction entre l'espace physique et l'imagination.
⁃ "Aesthetic Theory" par Theodor Adorno (1970)
- Adorno propose une analyse critique du rôle de l'art dans la société, en discutant de son autonomie et de son potentiel de critique sociale. Il se penche sur la relation dialectique entre la forme et le contenu de l'art.
⁃ "The Intentional Fallacy" par W.K. Wimsatt et Monroe Beardsley (1946)
- Cet essai remet en question l'accent mis sur l'intention d'un artiste dans l'interprétation de son œuvre. Les auteurs argumentent en faveur de la primauté du texte lui-même, suggérant que l'œuvre d'art devrait être analysée indépendamment des intentions de son créateur.
⁃ "La mort de l'auteur" par Roland Barthes (1967)
- Barthes argumente contre l'accent mis par la critique littéraire traditionnelle sur l'intention de l'auteur. Il suggère que le sens d'un texte est créé par le lecteur, soulignant le rôle de l'interprétation dans l'expérience esthétique.
⁃ "Ways of Seeing" par John Berger (1972)
- Berger examine les implications culturelles et sociales des images visuelles. Il examine la manière dont l'art et les images sont perçus dans le contexte de l'histoire, de la politique et du commerce.
⁃ "L'œuvre ouverte" par Umberto Eco (1962)
⁃ Eco explore le concept d'œuvres d'art "ouvertes", qui sont incomplètes et nécessitent la participation du public pour réaliser leur plein sens. Il examine la relation dynamique entre l'artiste, l'œuvre d'art et le public.
⁃ "The Originality of the Avant-Garde and Other Modernist Myths" par Rosalind Krauss (1985)
⁃ Krauss défie les notions traditionnelles d'originalité dans l'art, en particulier dans le contexte du modernisme. Elle explore le rôle de la répétition, des grilles et des structures dans l'art moderne.
⁃ "La condition de la postmodernité" par David Harvey (1989)
⁃ Harvey examine les changements culturels et sociaux de la fin du 20e siècle, en discutant des implications du postmodernisme pour l'art, l'architecture et l'urbanisme. Il explore la fragmentation de l'expérience esthétique à l'ère postmoderne.
⁃ Ces textes du XXe siècle offrent un aperçu de la nature évolutive de la théorie de l'esthétique, reflétant les changements culturels, sociaux et technologiques du siècle. Ils offrent des perspectives précieuses qui peuvent être mises en relation avec la théorie esthétique collaborative discutée précédemment.

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